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Lieutenant Eve Dallas - Tome 1 - Au commencement du crime de Nora Roberts

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[Un passage entre Connors et Eve lors de leur première rencontre...]

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— J'apprécie les belles femmes et aime passer du temps en leur compagnie. Mais je n'ai jamais recours aux professionnelles pour deux raisons : premièrement je trouve inutile de payer pour le sexe...

Il but une gorgée de cognac et la regarda par dessus son verre.

— Et deuxièmement, j'ai horreur de partager. Et vous ?  demanda-t-il avec défi après une brève pause.
Eve choisit d'ignorer le nœud qui s'était formé dans son estomac.
— Nous ne parlons pas de moi.
— Moi si. Vous êtes une femme superbe et, depuis un quart d'heure, nous sommes seuls. Pourtant, nous n'avons partagé qu'un café et un cognac. Je me suis conduit comme un vrai gentleman, n'est-ce pas ? fit-il avec un sourire amusé devant l'irritation mêlée d'étonnement qui paraissais dans les yeux d'Eve.

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― Je vais veiller sur toi ce soir, murmura-t-il dans le creux de sa nuque. Je veux m'assurer que tu te reposes. Peut-être l'amour est-il un bon sédatif...
Avec tendresse, il souleva Eve dans ses bras.
― Voyons si nous allons trouver la bonne posologie.

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 2 - Crimes pour l'exemple de Nora Roberts

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— Aurais-tu idée de qui pouvait vouloir sa mort ?
— Est-ce un interrogatoire, lieutenant ? s’enquit-il avec un sourire narquois qui irrita Eve.
— Ça se peut, répliqua-t-elle d’un ton sec.
— Comme tu voudras.
Il se leva, posa son verre et entreprit de déboutonner sa chemise.
— Qu’est-ce qui te prend ?
— Je me jette à l’eau, répondit-il en débouclant son ceinturon. Si je dois être interrogé par une femme flic nue dans ma propre baignoire, le moins que je puisse faire est de la rejoindre.
— Voyons, Connors, c’est sérieux. Il s’agit d’un meurtre !
Il tressaillit en se glissant dans la baignoire.
— A qui le dis-tu ? J’ai bien failli m’ébouillanter. 

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[Contexte: Eve et Connors sont en froid depuis plusieurs jours, à cause d'une broutille et souffrent en silence dans leur coin. C'est Eve qui craque la 1ère, à une seconde près...]

Elle se prit le visage entre les mains et éclata en sanglots.
— Par pitié, Eve, ne pleure pas, l’implora Connors qui s’avança vers elle, bouleversé par ses larmes. Traite-moi de tous les noms, frappe-moi si tu veux, mais je t’en prie, ne pleure pas.
A deux reprises, elle tenta de se soustraire à son étreinte. Ignorant sa résistance, Connors l'attira contre lui et la serra dans le cercle rassurant de ses bras. Soudain, dans un élan désespéré, Eve l’enlaça par le cou et nicha son visage baigné de larmes contre son épaule.
— Ne m’abandonne pas, Connors. J’ai besoin de toi.
Quoi de plus terrifiant que les larmes de la femme que l’on aime, songea Connors.
— Je ne peux pas vivre sans toi, murmura-t-il, couvrant de baisers son visage ravagé par les pleurs.

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Avec une infinie tendresse, il la déposa sur le long canapé qui faisait face à l'océan et s'assit près d'elle. 
— Je t'aime, Eve.
Elle pressa sa joue contre la sienne et le serra dans ses bras.
— Tu m'as manqué, avoua-t-elle avec une facilité qui la déconcerta. A tel point que j'ai emprunté une de tes chemises.
Elle ne put s'empêcher de rire. Maintenant que Connors était là, contre elle, son geste lui paraissait si puéril.

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—Pas dormi, rien mangé. Vous m’inquiétez lieutenant Dallas.
— Tu t’inquiètes trop facilement, répondit-elle après avoir siroté une gorgée de champagne.
— Je t’aime, voilà tout.
Eve fut troublée de l’entendre prononcer ces mots avec cette voix envoûtante au léger accent qui évoquait les brumes magiques de l’Irlande.

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 3 - Au bénéfice du crime de Nora Roberts

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— Alors, c’est lui qui contrôle tout ?
— Si je le laissais faire, oui. (Elle eut un petit rire.) Il en dirait probablement autant sur moi. En fait, on n’arrête pas de jongler avec ce volant, mais finalement on roule toujours dans la même direction. Il m’aime.
— Ça a l’air de vous surprendre.
— Personne ne m’a jamais aimée. Pas comme ça. Pour certaines personnes, c’est facile à dire. Mais avec Connors, ce ne sont pas que des mots. Il voit en moi, et ça ne change rien.
— Ça devrait ?
— Je ne sais pas. Je n’aime pas toujours ce que je vois en moi mais lui, si. Ou, du moins, il le comprend. 

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***

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- Et pourquoi m’épousez-vous, lieutenant ? (Il la vit se renfrogner. Qu’importe ! Il avait de la patience à revendre). Tu as droit à plusieurs réponses.
- Parce que tu ne supportes pas qu’on te dise non.
- Pour celle-là, tu n’auras qu’un demi-point. Ensuite ?
- Parce que j’ai perdu la tête.
- Avec ça, tu ne gagneras pas le voyage pour deux à Tropique sur Star 50.
Elle sourit malgré elle.
- Peut-être parce que je t’aime.
- Peut-être. (Satisfait, il la rejoignit et posa les mains sur ses épaules solides.) Ça ne va pas être si terrible... Tu n’as qu’à appeler quelques programmes d’achat, regarder une centaine de modèles et commander celui qui te plaît.
- C’était mon idée. (Elle roula les yeux.) Mavis m’a fait changer d’avis.
- Mavis ? (Il pâlit.) Eve, ne me dis pas que tu vas faire tes courses avec Mavis !
Sa réaction la dérida un peu.
- Elle a un ami styliste.
- Doux Jésus !
- Elle dit qu’il est génial. Que d’ici peu, il sera au sommet. Il a un petit atelier dans Soho.
- N’y va pas, de grâce ! Tu es très bien comme ça.
Ce fut au tour d’Eve de sourire.
- Tu as peur ?
- Je suis terrifié.
- Comme ça, on est à égalité. (Ravie, elle l’embrassa.) Faut que j’y aille. Je dois la retrouver dans vingt minutes.
- Eve. (Connors essayait de la retenir.) Tu ne vas pas faire une folie ?
Elle se libéra avec insouciance.
- Je vais me marier. Ce n’est pas suffisant, comme folie ?

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[Eve enquête sur le meurtre d'un de ses indics et rentre complètement épuiser. Connors l'avait bordé mais Elle avait eu un sursaut d'énergie et lui a demandé de faire une dernière recherche pour elle avant de se coucher].

— Bien. Fin de connexion. (L’ordinateur s’éteignit en silence.) Tu vas aller dormir, à présent ?
— Une ou deux heures. Tu vas encore me border ? demanda-t-elle en nouant les bras autour de son cou.
— D’accord. Mais, cette fois, tu restes dans les draps.
— Tu sais, Connors, mon coeur palpite quand tu te montres autoritaire.
— Attends d’être au lit. Tu vas voir comme il va palpiter.
Elle éclata de rire et nicha son visage au creux de son épaule. Elle dormait déjà quand il la déposa sur le lit.

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 4 - Crimes en cascade de Nora Roberts

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Elle leva les yeux vers lui. Tous deux étaient nés dans la misère, songea-t-elle, et avaient survécu. Ils s'étaient rencontrés dans la violence et la tragédie et ils en avaient triomphé. Ils marchaient sur des chemins différents mais dans la même direction.
Oui, certaines choses durent. Des choses ordinaires. Comme l'amour.

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 5 - Cérémonie du crime de Nora Roberts

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Sans un mot, Connors la serra contre lui et elle pleura toutes les larmes de son corps. Il y avait tant d'émotions intenses en elle, songeait-il. Des émotions qu'elle avait mis toute une vie à refouler et qui se libéraient avec d'autant plus de violence. Il l'a sentit peu à peu s'apaiser entre ses bras.

 

 

 

 

Lieutenant Eve Dallas - Tome 7 - Les bijoux du crime de Nora Roberts

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— Nom d'une pipe !
Cette fois, la voix d'Eve lui vrilla Je tympan.

— Lieutenant? chuchota-t-elle.

— Qu'est-ce qu'il fiche ici, bon sang ?

Décontenancée, Peabody jeta un coup d'œil circulaire, tout en avançant machinalement la main vers sa botte gauche, où était glissée son arme de service. À cet instant, elle aperçut Connors qui entrait dans la salle.

— Voilà le partenaire idéal, souffla-t-elle. Pourquoi on ne m'en propose pas un de cet acabit ?

— Ne lui adressez pas la parole, ordonna Eve d'un ton abrupt. Vous ne le connaissez pas.

— D'accord. Je me contente de saliver, comme toutes les femmes qui sont dans cette salle.

[…]
Tout en lui respirait la sensualité. Ce devait être un amant fabuleux, songea Peabody. Cette idée la fit rougir jusqu'à la racine des cheveux. Heureusement que son micro n'enregistrait pas les pensées.
Dehors, dans la camionnette de surveillance, Eve dardait un œil noir sur l'écran où défilaient les images filmées par la caméra miniature dissimulée dans le bouton du col de Peabody. Elle regarda Connors déambuler dans la salle, avec sa nonchalance coutumière, et se promit de lui tordre le cou à la première occasion.
[…]
Voyant que Connors s'approchait de la table de Peabody, Eve émit un grondement féroce.
— Le cocktail est à votre goût, mademoiselle ?
— Euh... je... Oh, mince! bafouilla Peabody.
Il sourit, se pencha pour murmurer :
— Dites à votre lieutenant d'arrêter de me traiter de tous les noms.
Peabody écouta la réponse d'Eve et réprima un gloussement.
— Elle vous suggère de débarrasser le plancher. Elle... euh... elle vous bottera les fesses plus tard.
— J'attends cela avec impatience.
Il prit la main de Peabody, lui baisa le bout des doigts.
— Vous êtes splendide, ma chère.
— On se calme, Peabody! grommela Eve. Le numéro 2 arrive.

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 7.5 - Crime de minuit de Nora Roberts

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[Eve et Roarke (Connors) s'inventent de nouvelles traditions. Elles sont pas mal du tout !!]

When she started to ease back, he slid his arms around her, brought her close. "I'm not quite done here," he murmured, and sent her blood swimming with a hard and hungry kiss.
For a moment that was all there was. The taste of him, the feel of him pressed against her, the need they created in each other time after time erupting inside her.
Giving herself to it, and to him, was as natural as breathing.
"Roarke, remember how on Christmas Eve we got naked and crazy?"
"Mmm." He moved his mouth to her ear, felt her tremble. "I believe I recall something of that."
"Well, prepare yourself for a review on New Year's Eve." She drew his head back, framing his face as she smiled at him. "I've decided it's one of our holiday traditions."
"I feel very warmly toward tradition."

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 8 - Conspiration du crime de Nora Roberts

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— Pendant ce temps, je ferai des copies des données qu'il t'a fournies.
— Comme assistant tu es presque aussi bon que Peabody.
Il l'agrippa par le bras, l'embrassa à pleine bouche.
— Tu n'aurais pas ça avec Peabody.
— Oh que si ! rétorqua-t-elle avec malice tandis qu'il déverrouillait la porte du bureau. Mais, pour l'amour, c'est toi que je préfère.
— Je suis heureux de l'entendre. Sers-toi du minicom. Il est indétectable.

 

***


Elle avait à nouveau les yeux battus, emplis de désespoir. Il l'attira contre lui, l'étreignit.
— Ça va, protesta-t-elle, mais elle se nicha dans ses bras - juste une minute, pensa-t-elle. Quoiqu'il advienne, je le surmonterai, pourvu que cette affaire soit résolue. Sinon, je...
— Tu réussiras, coupa-t-il en lui caressant les cheveux. Nous réussirons.
— Absolument. Et si je recommence à pleurnicher, je t'autorise à me flanquer des claques.
— Chic alors, j'adore battre ma femme.
La prenant par la main, il l'entraîna dans l'escalier.

 

***


— Je ne sais pas où tu trouves le temps de te cultiver, tout en amassant des milliards. Tiens, à ce propos... parlons un peu de ce compte que tu m'as ouvert. J'exige que tu le refermes.
— Je n'y laisse même pas le demi-million dont tu as fait don au dispensaire de canal street ?
— Ne m'embête pas, tu veux ? Je ne t'ai pas épousé pour ton argent, mais pour ton corps.
— Eve chérie, tu me bouleverses. Et moi qui croyais que tu étais uniquement attirée par mon café.
— J'avoue qu'il m'a séduite, plaisanta-t-elle avec un sourire radieux.

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 9 - Candidat du crime de Nora Roberts

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De l'eau brûlante jaillit d'une dizaine de jets, l'enveloppant d'un nuage de buée. Elle poussa un soupir de plaisir, sursauta quand Connors ouvrit la porte de la cabine.
— Ne t'avise pas de baisser la température, sinon gare à toi, menaça-t-elle.
— Ce matin, j'ai envie de jouer avec toi les homards au court-bouillon.

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Elle devait l'admettre: quatre heures d'un sommeil de plomb, plusieurs orgasmes sous la douche et un repas chaud, ça vous remettait une femme d'aplomb. À 7h15, elle était à son bureau, à la maison, débordante d'énergie, les idées claires.

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 10 - Témoin du crime de Nora Roberts

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[Ce que j'aime par dessus tout dans cette série, en plus du suspense, ce sont les réparties des personnages, leur complicité. Dialogues entre Eve et Connors ♥]

— J'arriverai assez tard, ce soir, ajouta-t-il en laissant courir un doigt sur le menton de sa femme. Je devrais être là aux alentours de 20 heures.
— Très bien.
— J'ai quelque chose pour toi.
— Franchement, ce n'est ni le lieu ni le moment pour des cadeaux.
— Ah, bon ! Dans ce cas, je le garde pour moi.
Elle s'attendait à ce qu'il lui présente un écrin contenant un bijou somptueux. Au lieu de quoi, il sortit de sa poche une barre de chocolat géante. Elle la lui arracha vivement.
— Dommage pour moi ! marmonna-t-il.
— Tu m'as acheté une friandise !
— Je connais le chemin de ton cœur, lieutenant.
Elle la déballa, mordit dedans à pleines dents.
— En effet. Merci

 

***


Elle pivota vers lui, blême de rage.
— Tu sais toujours quoi dire, quoi donner... bredouilla-t-elle. Ta générosité ne connaît pas de bornes. J'avais envie de l'être en retour.
Elle était magnifique. Furieuse et désespérée, passionnée et exaspérée. Jamais il n'avait vu une créature aussi belle.
— Tu me coupes le souffle, murmura-t-il.
— Toutes ces histoires d'amour d'une vie ont fini par m'anéantir. Le meurtre, la trahison, la haine.
— Pardon ?
— Ce n'est pas important.
Elle marqua une pause, reprit son souffle.
— Depuis quelques jours, certaines personnes ont exprimé des avis qui m'obsèdent. Serais-tu prêt à sauter devant un maxibus pour moi ?
— Absolument. Ils ne roulent pas très vite.
À son immense soulagement, elle rit.

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Lieutenant Eve Dallas -Tome 11 - La loi du crime de Nora Roberts

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[Connors vient de se battre avec Webster, collègue et surtout ex-amant de Eve. Ils se retrouvent seuls dans le bureau dévasté. Ils sont tous les 2 en colère mais le désir flambe beaucoup plus fort.]

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Il la fit pivoter vers lui, la poussa contre le mur, lui leva les bras au-dessus de la tête et la contempla, avec une expression d'ange condamné.
— Tu es intriguée et, malgré toi, excitée. Ton pouls bat à toute allure, tu trembles. Un peu par peur, ce qui ajoute du piment à l'histoire.
Il avait raison. Elle lui en voulait à mort, mais le désir l'envahissait inexorablement.
— Tu me fais mal. Lâche mes mains.
— Non, je ne te fais pas mal. Mais peut-être ai-je fait trop attention à ne pas te blesser... As-tu oublié ce que tu as accepté en m'épousant, Eve ?
— Non, marmonna-t-elle, le regard sur ses lèvres.
Elle fondait littéralement.
— Tu es à moi, tu le diras toi-même avant la fin de la nuit.
Sur ce, d'un geste preste, il déchira son chemisier.
— Et maintenant, je vais prendre ce qui est à moi.
Elle résista, mais c'était par fierté, et la fierté ne l'emportait jamais sur le désir. Elle se tortilla, accrocha un pied derrière celui de Connor dans l'espoir de le déséquilibrer. Il se contenta de changer de position, l'entraînant avec lui sur le sol.

 

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 12 - Au nom du crime de Nora Roberts

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[Eve s'énerve après une machine qui lui a pris son argent mais refuse de lui donné sa barre chocolatée. Connors arrive à ce moment-là et avec lui ça marche.]

— Ce produit n'a aucune valeur nutritionnelle et peut provoquer des accès de nervosité chez certains sujets. Bon appétit ! (c'est la machine qui parle)
— Boucle-la, sale voleur ! rouspéta Eve en déchirant le papier. On a encore razzié mon Auto Chef. Il me restait deux barres de vrai chocolat, on me les a piquées. Je finirai bien par attraper les coupables et je leur arracherai la peau. En prenant tout mon temps. Qu'est-ce que tu fabriques ici ?
— Je t'adore. De toute mon âme.
Ce fut plus fort que lui, il lui prit le visage et l'embrassa.
— Mon Dieu, comment ai-je pu vivre sans toi ?
— Arrête, marmonna Eve en scrutant le couloir de crainte qu'on ne les observe - si on les voyait, on se paierait sa tête pendant une semaine. Viens dans mon bureau.
— Avec plaisir.
Il la suivit, ferma la porte et enlaça Eve pour lui donner un long baiser passionné.
— Je suis de service, murmura-t-elle en se laissant aller contre lui.
— Je sais. Juste une minute...
Un jour peut-être il ne s'étonnerait plus de l'aimer si fort, d'avoir tellement besoin d'elle, de la désirer aussi follement. Mais pour l'instant il en était sidéré, ébloui.
Il l'embrassa encore, promena ses mains sur elle.
— Mmm... ça devrait me permettre de tenir quelques heures.
Elle poussa un long soupir tremblant.
— Dis donc... tu me fais plus de bien que du faux chocolat.
— Eve chérie, tu me flattes.

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 12.5 - Interlude in Death de Nora Roberts (VO)

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[Juste une très belle déclaration.]

"I don't need a therapist, Eve. I'm not the one with nightmares." He cursed softly, ran a hand through his hair when her face went blank and still. "Sorry. Bloody hell. But my point is we each handle things as we handle them."
"And you can push and nudge and find ways to smooth it over for me. But I can't do that for you."
The temper in her voice alleviated a large slice of his guilt over mentioning her nightmare. "Screen off," he ordered and crossed to her. Took her face in his hands. "Let me tell you what I once told Mira — not in a consult, not in a session. You saved me, Eve." He watched her blink in absolute shock. "What you are, what I feel for you, what we are together saved me." He kept his eyes on hers as he kissed her.

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[Eve et Roarke doivent se déplacer pour interroger une employée. Elle lui a demandé de ne pas y aller en limousine. Qu'est-ce qu'elle n'a pas dit !]

"What the hell is this?"
Roarke ran a hand over the sleek chrome tube of the jet-bike. "Alternate transportation."
It looked fast and it looked mean, a powerful silver bullet on two silver wheels. She continued to stare as Roarke offered her a crash helmet.
"Safety first."
"Get a grip on yourself. With all your toys I know damn well you've got something around here with four wheels and doors."
"This is more fun." He dropped the helmet onto her head. "And I'm forced to remind you that part of this little interlude was meant to be a bit of a holiday for us."
He took a second helmet, put it on. Then tidily fastened hers. "This way you can be my biker bitch." When she showed her teeth, he only laughed and swung a leg nimbly over the tube. "And I mean that in the most flattering way possible."
"Why don't I pilot, and you can be my biker bitch?" "Maybe later."

 

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 13 - Fascination du crime de Nora Roberts

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- Peabody! Feeney est arrivé. Un café léger, très sucré.
- Comment as-tu su que c'était moi? s'étonna Feeney.
- Tu traînes les pieds.
- Faux!
- Vrai! Tu traînes les pieds, Peabody martèle le sol, McNab sautille.
- Si j'avais des chaussures aussi belles que les siennes, je sautillerais aussi.

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 16 - Portrait du crime de Nora Roberts

[La tante de Connors parle à Eve. Quand on est plongé dans l'histoire, ce passage est bouleversant...]

(...) Eh bien, il y a une image que je n'oublierai jamais. L'expression de son visage, la façon dont tout son corps a vibré lorsque vous êtes descendue de cet engin. Il n'était qu'amour, et c'est l'une des plus belles choses que j'ai jamais vues. Il est l'enfant de ma soeur et je veux qu'il soit heureux. Manifestement, vous êtes son bonheur.

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 17 - Imitation du crime de Nora Roberts

[Connors à Eve]


— Quand je suis arrivé et que je t'ai vue dormir, je me suis dit : voilà mon petit soldat, épuisé par ses guerres. Maintenant, je te regarde, et je pense: voici la femme que j'aime.
Elle se laissa déshabiller sans protester, un sourire aux lèvres.
— Tu es ma vie, confessa-t-il.

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 17,5 - Les diamants du passé de Nora Roberts

 

Ils étaient tous présents, Feeney, McNab, Truheart, Baxter, Dallas et même Connors. Et, Seigneur, regarder Connors le matin était un délicieux stimulant... meilleur encore que le café bien fort au vrai sucre !
Voilà, se disait Peabody, pourquoi le lieutenant restait aussi mince: le simple fait de le regarder suffisait à brûler ses calories ! Et, réconfortée, elle se resservit du bacon en se disant qu'il n'était pas impossible, après tout, qu'elle perde du poids pendant ce petit déjeuner...

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 18 - Division du crime de Nora Roberts

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[Eve est appelée sur une scène de crime alors qu'elle revient d'une soirée avec Connors et entame ses interrogatoires toujours habillée en robe du soir.]

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— Vous savez qui a imaginé les souliers du genre des miens, Peabody ?
— Le dieu de la chaussure. Elles sont extraordinaires, lieutenant.
— Ah non, ce n'est pas le dieu de la chaussure ! Ces machins-là ont été inventés par un maniaque , un homme en chair et en os qui hait farouchement les femmes et qui a trouvé un moyen de les torture tout en gagnant un tas d'argent.
— Avec ça aux pieds, on dirait que vous avez des jambes de 3 mètres de long.
— Eh bien, il ne manquerait plus que ça, ronchonna Eve.

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— Connors ! murmura-t-elle en lui agrippant les bras, paniquée. Quelles que soient les horreurs que j’ai vécues à Dallas, je m’en suis sortie. Je suis là. Peut-être que tout ce qui m’est cher, y compris toi, c’est grâce à cela que je l’ai obtenu. Si c’est le cas, je n’hésiterai pas à revivre ce cauchemar. Minute par minute, pour t’avoir toi, pour avoir mon insigne, pour mener la vie qui est la mienne aujourd’hui. C’est tout ce qui compte à mes yeux. Essaie de ne pas l’oublier.

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 21 - Aux sources du crime de Nora Roberts

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[2 passages qui concernent Galahad, le chat de Eve et Connors. Il me plaît trop ce matou.]

Elle aurait pu rester pelotonnée sur le sol et dormir comme une bienheureuse. Tout son être était repu et détendu. Mais quand la torpeur la gagna, elle se secoua, se rassit... et poussa un cri de surprise en découvrant le chat perché sur le bureau, qui la considérait fixement de ses yeux vairons.
Connors, tout en caressant doucement le dos de sa femme, étudia rêveusement Galahad.
— À ton avis, il approuve ou désapprouve ? On ne sait jamais ce qu'il pense.
— Je m'en fiche éperdument, mais... j'estime qu'il ne devrait pas nous regarder faire l'amour. Ce n'est pas convenable.
— On devrait peut-être lui offrir une fiancée.
— Je te rappelle qu'il est castré.
— Sans doute qu'il serait quand même content d'avoir une petite copine.
— Pas assez pour partager ses croquettes au saumon.

 

***


Sean paraissant résolu à la suivre comme son ombre, elle en conclut que les petits garçons étaient pareils aux chats. Ils se cramponnaient à ceux qui les craignaient le plus ou les supportaient le moins. Galahad, le vrai matou du manoir, dédaigna les visiteurs, jusqu'à ce qu'il comprenne que les humains à quatre pattes avaient tendance à semer sur le sol des restes de nourriture, voire à partager leur pitance avec lui. Il termina sa journée dans une sorte de coma, gavé, les pattes en l'air sous une table.

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 22 - Memory in Death de Nora Roberts (VO)

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[Duel de regards entre Eve et Galahad (son gros matou).]

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She heard the rapid pad of little feet, then the vibration of the bed as Galahad made his leap. She turned the head, stared into his bicolored eyes. He stared back. Then did a couple of lazy circles, curled up by her head, and stared some more. She found herself trying to out-stare him, to make him blink first. When she lost, she thought he smirked.

— Pal, if you were a cop, you'd crack suspects like walnuts.

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 26 - Scandale du crime de Nora Roberts

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— Je comptais me remettre directement au travail, mais quand la gargouille m'a annoncé que tu étais ici, j'ai décidé de m'accorder un quart d'heure de répit, histoire de me détendre. Puis je t'ai vu dans le bassin. Mouillé, lustré, musclé et... tu... Et voilà. Parfois, j'ai du mal à respirer tellement je t'aime.

— Eve, murmura-t-il d'une voix rauque d'émotion, avant de réclamer ses lèvres avec une infinie tendresse.

— Je me dis sans cesse que ça va finir par se tasser. Mais non. Même quand tout est... quand on vit, tout simplement, il suffit que je te regarde pour en avoir le souffle coupé.

— Avec toi, Eve, je suis vivant. J'ai l'impression d'être né le jour où je t'ai rencontrée.

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 27.5- Ritual in Death de Nora Roberts (VO)

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[Un meurtre a eu lieu pendant la soirée où Eve et Connors étaient invités. Elle a immédiatement pris l'affaire en main. Comme elle va au central directement sans passer par la maison, elle prend une douche dans les vestiaires communs des flics où il n'y a qu'un filet d'eau tiède. Et Connors tape l'incruste...]

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"If this is the best the NYPSD offers it's no wonder you're prone to hour-long showers at home."
"What's wrong with you? Close the door. Anybody could walk in here."
"I locked the door, which you neglected to do."
"Because cops aren't prone to sneaking peeks while another cop is in the damn shower. What are you doing?"
"Taking my clothes off so they don't get wet. That's the usual procedure."
"You can't come in here." She jabbed a finger at him when he draped his shirt over a bench.
"Cut it out. There's barely room for me. Besides-"
"The security was breached on site. It's going to be a very long day. I want a shower, and since she's naked, wet, and here,
I want my wife."
He stepped in, slid his arms around her.

​

***

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[Petit passage de complicité que j'adore entre Eve et Connors.]

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He pressed his lips to her forehead. "Then them down, Lieutenant."
"I damn well will." She put her arms around him first, squeezed. "You pissed me off."
"Same goes. Now, it seems, I'm not. And I just love you."
"I'm still a little pissed." But she tipped her head back, looked into his eyes. "But I love you, too."

​

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 28 - Promesses du crime de Nora Roberts

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[Louise et Charles vont bientôt se marier et comme le veut la tradition, il faut qu'il y ait l'enterrement de vie de jeune fille et de jeune d'homme. Mais Eve a horreur de ce genre de réunion, c'est une véritable phobie surtout quand il y a Trina. A quelques heures du dépard des hommes, Eve panique...]

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Elle vit Connors s'éclipser dans son bureau et se rua à ses trousses.
— Attends ! Attends !
Elle entra derrière lui, ferma la porte.
— Tu ne peux pas aller à Las Vegas.
— Parce que ?
— Parce que tu ne peux pas me laisser ici. Nous sommes mariés. Tu n'as pas le droit de m'abandonner dans une pareille situation !
— Quelle situation ?
— Toutes ces femmes ! Et Trina ! Trina ! répéta-t-elle en s'agrippant à la chemise de son mari. Desserts décadents, vidéos à l'eau de rose, soins du corps. Soirée pyjama. Toute la nuit ! Tu te rends compte ?
— Vous avez prévu une bataille d'oreillers ?
— Ne. M'abandonne. Pas.
— Ma chérie, murmura-t-il en l'embrassant sur le front. Il le faut.
— Non. Tu n'as qu'à faire venir Las Vegas ici. Parce que tu... tu peux le faire. Oui, voilà !
— Impossible. Je serai de retour demain pour te poser un linge humide sur le front.
— Demain ? Tu ne rentres pas ce soir ?
— Si tu avais prêté attention à ce que je te disais, tu ne serais pas dans un tel état. J'emmène une navette pleine d'hommes à Las Vegas en fin d'après-midi. J'ai tout arrangé. Je ramènerai ladite navette pleine d'hommes - espérons-le - demain après-midi.
— Laisse-moi t'accompagner.
— Montre-moi ton pénis.
— Doux Jésus ! Tu ne peux pas me prêter le tien ?
— Un autre jour. À présent, ressaisis-toi, et rappelle-toi que, quand tout cela sera fini, tu seras sans doute en mesure d'arrêter un assassin doublé d'un flic pourri. Deux pierres d'un coup.

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 29 - Filiation du crime de Nora Roberts

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[Eve et Connors viennent de faire l'amour. Elle s'est levée, nue, pour leur préparer un café.]

Ces instants de complicité totale lui semblaient tenir du miracle.
Le flic et le criminel – l'ex-criminel – aussi normaux que l'incontournable salade de pommes de terre de la Journée internationale de la paix.
Il l'examina par-dessus le rebord de sa tasse.
— Tu devrais porter cette tenue plus souvent. C'est ma préférée.


***


[C'est la Journée internationnale de la paix, Summerset a pris sa soirée. Galahad, le chat de Eve et Connors est donc resté seul à la maison.]

Elle fonça vers l'escalier, s'arrêta brutalement en apercevant sur le palier le chat qui la contemplait d'un œil franchement agacé.
— Seigneur ! Il est pire que ton abruti de majordome !
— Il n'aime pas être abandonné à lui-même.
— Je ne vais tout de même pas me mettre à le traîner sur mes scènes de crime. Débrouille-toi, camarade, lui lança-t-elle.
Elle se pencha toutefois pour le caresser au pas­sage.
— Certains d'entre nous doivent travailler pour vivre. Enfin, l'un d'entre nous. L'autre le fait surtout pour s'amuser.
— Justement, je dois y aller... m'amuser. Après quoi, je passerai un moment dans le labo.

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 31 - Addiction au crime de Nora Roberts

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Il prit son visage entre ses paumes, déposa un baiser sur son front. Puis il la regarda droit dans les yeux et s'exprima dans sa langue maternelle.
— Pardon ? fit-elle.
Il lui sourit.
— J'ai dit: «Tu es le battement de mon coeur, le souffle de mon corps, la lumière de mon âme*
Profondément touchée, elle lui saisit les poignets.
— Même quand je t'énerve ?
— Surtout quand tu m'énerves.

​

*La même phrase en VO:

«You’re the beat of my heart, the breath in my body, the light in my soul.»

​

***

​

[Pensées de Connors, pendant une étreinte matinale pleine de tendresse.]
 
Ses yeux ambre brillaient, mais il était surtout bouleversé d'y déceler la lueur dont il avait rêvé toute sa vie. Eve était son aurore, son lever de soleil après l'obscurité d'une longue nuit.

 

***


[Eve et Connors parlant de certains articles de presse les concernant.]

— Aucun des auteurs de ces papiers ne se doute que je partage en ce moment mon petit-déjeuner avec ma rouspéteuse de femme après une très agréable partie de jambes en l'air.
— Le chat est au courant.
— S'il tient à sa peau, il fermera sa gueule. Nous avons notre chez-nous, ajouta-t-il en lui caressant brièvement la main. En dehors, l'intimité est moins importante, moins possible.

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 31.5 - Possession in Death de Nora Roberts (VO)

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[Eve est possédée par l'esprit d'une vieille femme de 96 ans qui veut retrouver son arrière-petite fille qui a été enlevée. Et elle reconnait avoir très peur. Mais Roarke (Connors) a toujours les mots qu'il faut pour la rassurer.]

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 33 -  Crimes de New York à Dallas de Nora Roberts

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[Eve n'a pas le choix, elle doit retourner à Dallas pour l'enquête en cours. Dallas est le lieu de ses cauchemars. Avant qu'elle ne le lui demande, Connors s'impose pour l'accompagner et lui fait une jolie déclaration.]

— Eve… Un jour, je me suis trouvé dans un pré en Irlande, seul et un peu perdu, à me languir de toi. Tu es venue, alors que je ne te l’avais jamais demandé. Tu es venue parce que tu savais que j’avais besoin de toi. Nous ne faisons pas toujours ce qu’il faut, ce qui est bien. Pas même l’un pour l’autre, mais quand c’est important, nous le sentons. Il n’y a pas de règle pour cela, Eve. C’est juste l’amour.
« Juste l’amour », songea-t-elle tandis qu’il quittait la pièce. Elle était sur le point de replonger dans son enfer personnel pour affronter un meurtrier, mais à cet instant précis, elle s’estimait la femme la plus chanceuse du monde.

 

***


[Eve fait un cauchemar et Connors essaie de la sortir de cet enfer. Ce passage (je ne l'ai pas mis en entier car trop long) m'a mis les larmes aux yeux. J'en ai d'ailleurs encore la gorge serrée d'y repenser...]

— Arrête ! Eve, arrête !
Connors était conscient de lui avoir fait mal, mais la douceur puis la fermeté n’avaient pas suffi à l’extraire de son cauchemar. Paniqué, il craignit un instant qu’elle n’en réchappe jamais.
— Eve. Mon Eve adorée. Pour l’amour du ciel, réveille-toi !
Il lui immobilisa les bras, la maintint alors qu’elle s’arcboutait en hurlant.
— Non. Non, reviens-moi, Eve. Eve, répéta-t-il dans l’espoir de l’atteindre. Je t’aime, Eve. Je suis là. Tu es en sécurité. Lieutenant Eve Dallas, murmura-t-il en pres­sant les lèvres sur ses cheveux, sa tempe. Mon amour. A ghra. Eve.

​

***

 

[Eve vient de frôler la mort. Elle est couverte de bleus, est blessée au bras. Mira lui a administré un calmant.]

— Tant mieux parce que ce serait gênant. Connors ? Où est Connors ?
— Je l’ai convaincu que je pouvais m’occuper de vous pendant qu’il répondait aux policiers. Il se charge de contacter Darlie. Vous pourrez lui parler un peu plus tard si vous le souhaitez.
— Il m’aime. Connors. Il m’aime.
— Vous n’imaginez pas à quel point.
— Personne avant lui ne m’avait aimée. Avant Mavis – mais elle est têtue comme une mule, elle s’est incrustée… Et Feeney. Mais lui serait mal à l’aise s’il devait l’avouer, alors… Motus. Connors, c’est différent, il n’a pas peur de ses sentiments. Il déborde d’amour.
— Oui. Vous devriez vous reposer, à présent, Eve...
— Je veux rédiger mon rapport. Mon visage est couvert de bleus, non ? Je déteste ça. Ce n’est pas que je sois jolie ou quoi, mais…
— Tu es la plus belle femme du monde, lança Connors depuis le seuil de la pièce.
À moitié dans les vapes, Eve lui adressa un vague sourire.
— Vous voyez, Mira ? Je vous l’avais bien dit. Il déborde d’amour… Dès que j’aurai rédigé mon rapport, on rentre tous à la maison, d’accord ?
Il s’approcha, s’assit au bord du lit.
— D’accord.

​

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 33.5 - Dans l'enfer du crime de Nora Roberts

​

Le front posé sur le sien, elle resta pantelante. Si quelque chose la tirailla ou lui fit mal, elle ne le sentit pas. Elle n’éprouvait qu’un sentiment de paix.

— Tu avais vraiment un rendez-vous d’affaires en ville aujourd’hui ?

— Tu es mes affaires.

Elle leva la tête, le regarda.

— Il faut que tu arrêtes de t’inquiéter.

— Ça n’arrivera jamais. Mais je vais arrêter de rôder autour de toi, ce que je fais un petit peu. Je t’aime au-delà de tout, Eve, et ce que tu as enduré…

— Nous. Nous l’avons enduré.

— D’accord, c’est vrai. Ce que nous avons enduré ne guérit pas aussi vite qu’une éraflure ou un bleu.

— Mais on y travaille, OK ?

— Oui. Il appuya ses lèvres sur son épaule blessée.

— Oui.

— OK. Bon, maintenant que j’en ai fini avec toi, je retourne travailler.

Il resta assis un moment comme elle se levait et remettait son débardeur.

— Je me sens tellement utilisé. Et le pire, c’est que ça me plaît.

Elle fit jouer les muscles de son épaule, hocha la tête avec satisfaction.

— Tant mieux, champion, parce que je ne suis pas près de me lasser de toi.

​

***

​

— Il faut que je rédige mon compte rendu et j’ai promis à Nadine que je lui donnerais les informations avant tout le monde. Je ne sais pas pourquoi je l’ai fait.

— Par amitié et parce que tu sais qu’elle sera juste et exacte. Je vais te laisser alors et trouver un coin où travailler un peu. Contacte-moi quand tu auras fini. Nous n’avons pas pu prendre de petit-déjeuner ensemble. Je t’emmènerai déjeuner quelque part – quand tu peux.

— Je peux manger un truc sur le pouce. Tu n’as pas besoin d’attendre.

— Eve, souffla-t-il en touchant le bout de ses mèches en désordre. Je venais d’entrer dans la salle d’observation quand il s’est retourné. J’ai vu ce qu’il était ou était en train de devenir. On croit avoir tout vu, mais on se trompe toujours, n’est-ce pas ? Ce que j’ai lu sur son visage était un ravissement, un plaisir – un pur plaisir meurtrier. Je ne savais pas si j’arriverais à temps, si j’arriverais jusqu’à toi à temps.

— Je l’avais vraiment étourdi, commença-t-elle. Et oui, il aurait pu m’amocher malgré tout. Tu as terminé le travail avec efficacité.

— Oui, bon, tu avais préparé le terrain. Je t’attendrai.

Il se pencha, effleura ses lèvres des siennes.

— Toujours, ajouta-t-il.

— Benêt.

— Coupable. Et quand nous serons rentrés à la maison ce soir, nous nous occuperons de ce bras. — Je sais ce que ça veut dire.

Il rit, l’embrassa de nouveau.

​

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 34 - Célébrité du crime de Nora Roberts

​

[Dans son journal, la morte avais donné des surnoms à Eve et Peabody mais cette dernière n'apprécie pas du tout ! J'adore leurs réparties.]

— Je n'en reviens pas de m'être enthousiasmée quand j'ai appris qu'elle allait jouer mon rôle. Pirebody, marmonna Peabody. Elle ne me respectait pas du tout. Si seulement j'avais su à quel point elle était mesquine avant qu'on la tue. Je lui aurais montré qui était Pirebody.
— Combien de temps allez-vous ruminer là-dessus ?
— Un bon moment. Je n'ai jamais travaillé sur une victime que je regrette de ne pas avoir bourrée de coups de poing avant qu'on l'élimine. Je continue à m'entraîner au corps à corps.
— Pas possible ?
— Si. Et je progresse. En plus, j'ai perdu un kilo. Enfin, huit cent cinquante grammes.
— Huit cent cinquante grammes, répéta Eve. Sérieusement ? Vous comptez les grammes ?
— Facile pour vous, la Garce Maigrichonne.
— Pour vous, c'est lieutenant Garce Maigrichonne, inspecteur Pirebody.
Peabody ébaucha un sourire malgré elle.
— Ce que je voulais dire, c'est que je m'efforce de m'améliorer, de ne plus télégraphier mes coups et ainsi de suite. J'aurais pu l'aplatir.
— Absolument. Vous auriez passé la serpillière avec elle si elle n'avait pas eu la mauvaise idée de mourir avant. L'égoïste. Elle aurait au moins pu survivre le temps que vous la mettiez en sang.
Peabody croisa les bras.
— Peu importe. C'est la vérité.
— Quand nous épinglerons le meurtrier, vous pourrez peut-être vous exercer sur lui. En guise de consolation.
— Pourquoi pas ? Oui, bonne idée. Je me sens déjà mieux. Merci.
— Pas de quoi.

​

***

​

[Conversation super intéressante entre Eve et Connors.]

​

— En matière de pouvoir, tu t'y connais mieux que personne. Quand tu veux quelque chose, tu t'arranges pour l'obtenir. Tu me voulais, moi.
Tendant le bras, il pianota sur le dos de sa main.
— Et je t'ai obtenue, non ?
— Parce que c'était réciproque. Ne serait-ce que pour le café. J'aurais été vraiment bête de refuser.
— Or tu n'es pas bête.
— Je l'aurais été si je t'avais repoussé…
— Au début, tu l'as fait.
— Oui, et tu m'as tourné le dos. Tu étais vexé mais malin. Tu m'as ignorée, et parce que j'étais follement amoureuse de toi, c'est moi qui suis venue à toi.
— Le bon sens l'a emporté.
— Je mourais d'envie d'un bon café. Mais si je m'étais entêtée, si j'avais trouvé un autre moyen de m'en procurer, comment aurais-tu réagi ?
— J'aurais tout fait pour te persuader que tu serais malheureuse sans mon café.

​

***

​

[Petite conversation sur l'homme parfait...]

— Ses chaussettes ne sont pas assorties.
— Pardon ?
— Les chaussettes de M. Mira ne sont pas assorties.
— Mince ! lâcha Mira avec un petit rire exaspéré. Le pauvre est si distrait. Je ne m'en suis pas aperçue.
— C'est… mignon, conclut Eve.
— Il a toujours la tête ailleurs. Il vivrait en cardigan dépenaillé et n'a de cesse de faire des trous dans les poches de ses pantalons. Il ne trouve jamais son portefeuille ni rien dans le réfrigérateur. Et à l'instant où l'on se dit qu'il est dans la lune, il avance la réponse ou la solution qui manquait… Ceux qui attendent de leur compagnon qu'il soit parfait passent à côté de beaucoup d'éclats de rire – et de douceur, conclut Mira. Je vais m'occuper de Julian. Voulez-vous que je vous envoie Nadine ?
— Oui, merci.
Eve songea à Connors. La plupart des gens voyaient en lui un homme parfait. Elle savait qu'il ne l'était pas et s'en réjouit. Comme par hasard, il apparut, un gros mug de café à la main.
— Où as-tu trouvé ça ? s'exclama-t-elle. Je n'ai eu droit qu'à des tasses de fille.
— Raison pour laquelle je suis allé trouver la gouvernante.
Comme il posait le mug devant elle, Eve lui fit signe de se pencher. Et l'embrassa.
— Tu n'es pas parfait.
— Trop aimable.
— Tu n'es pas parfait, et c'est pour cela que tu me conviens. Merci, ajouta-t-elle en s'emparant du mug. Tu veux assister à mon entretien avec Nadine ?


***


[L'enquête porte sur les acteurs du film où l'on retrouve tous nos personnages de la série. Sauf que les couples dans la vraie vie des acteurs ne sont pas les mêmes que dans la vraie vie de nos héros. Enfin bref, vous comprendrez en lisant la conversation entre Eve et Peabody (les vraies !!)]

— Nous allons interroger Julian en l'attendant, décida-t-elle. Lorsqu'elle sera là, nous aviserons en fonction de nos impressions. Et nous verrons si le faux Connors a des secrets à nous révéler sur la fausse Peabody.
— Je n'ai plus envie de penser à elle en ces termes. Plus on avance, plus on s'aperçoit à quel point K. T. était méchante et cinglée. Comme si ça ne suffisait pas qu'on ait assassiné la fausse Peabody, voilà qu'on apprend que cette harpie faisait chanter ses camarades. C'est déprimant, à la fin.
— C'est vraiment dommage pour vous.
— Ben oui ! Comment suis-je censée apprécier le film tandis que je ne pourrai m'empêcher de penser que j'intimidais McNab pour l'attirer dans mon lit alors qu'il est amoureux de vous ? Et qu'il existe peut-être une vidéo de vous deux tout nus et…
— Bouclez-la !
— Tiens ! Peut-être existe-t-il une vidéo de la fausse Peabody et du faux Connors tout nus. Ce serait au moins une compensation. Je pourrais peut-être en demander une
copie.
— Si vous continuez, il y aura bientôt une vidéo de moi en train de vous arracher la peau des fesses pour en tapisser mon bureau. J'en enverrai des copies à tout le monde. Faites venir Marlo. Je commence l'audition de Julian.

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 35 - Démence du crime de Nora Roberts

​

[Eve demande à Connors de l'accompagner pour interroger des témoins (potentiellement suspects). Elle veut se servir de lui pour les intimider !]

— Quarante-troisième, ouest, commanda-t-elle. On ne t'a pas demandé de pièce d'identité. Weaver a dû prévenir que je serais accompagnée. Elle s'ima­gine que je suis avec Peabody.
— J'essaierai d'être aussi charmant qu'elle.
— Garde ton charme pour toi. Tu maintiens tes distances. Tu n'es pas seulement un patron, tu es un méga patron. Les gens comme eux ne sont pas dignes de ton intérêt. Je fais mon devoir. Je te pré­sente comme mon consultant mais il est clair que tu es là parce que c'est sur notre chemin pour rentrer à la maison. Tu t'ennuies à périr.
Enchanté, il sourit.
— Vraiment ?
— Tu as des planètes à acquérir, des sous-fifres à intimider.
— J'y ai déjà passé la journée.
— Dans ce cas, tu n'auras aucun mal à faire sem­blant de recommencer. Impressionne-les à la Connors.
— Pardon ?
— Tu sais ce que je veux dire. Je ne veux pas qu'ils se pissent dessus, je veux juste les déstabiliser. On y va.

​

***

​

[Eve et Connors se sont réveillés en pleine nuit et ont fait l'amour. Ce qui a dérangé Galahad qui était bien installé sur les pieds d'Eve.]

Lorsqu'ils reprirent leur souffle, ils étaient toujours enlacés. Le chat était remonté sur le lit et les fixait ostensiblement.
— C'est quoi, son problème ? demanda Eve.
— Je suppose que nous l'avons dérangé dans son sommeil.
— Il paraît que dormir rend beau. À force, il devrait être le Connors de tous les chats.
— Le quoi ?
— Juste avant que ta télépathie te réveille, j'étais en train de t'admirer et je te trouvais incroyable­ment beau. Ensuite, puisque tu étais réveillé, j'ai décidé de profiter de toi.
— Une initiative fort appréciée.

​

***

​

Réveillée par une délicieuse odeur de café, elle se demanda s'il en était ainsi chaque matin au paradis. Elle ouvrit les yeux et découvrit Connors assis au bord du lit.
Oui, c'était le paradis !

​

***

​

[Eve et Connors rentre enfin à la maison. La découverte de la scène de charnier dans le restaurant les a horrifié. Pour se réconforter ils prennent une douche crapuleuse.]

Elle lui empoigna les cheveux, lui tira la tête en arrière. Elle voulait voir son visage.
— Toi. Il n'y a que toi.
La magie de ces mots le bouleversa. Pour la der­nière fois, il pressa les lèvres dans son cou, puis lâcha prise.
Ils durent se soutenir l'un l'autre. Eve se dit qu'elle retrouverait sans doute son souffle d'ici un jour ou deux. Une semaine serait peut-être nécessaire avant qu'elle puisse marcher de nouveau.
Sinon, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Elle avait anticipé un coït rapide, déstressant. Au lieu de quoi, ils s'étaient aimés avec une ferveur qui la laissait à la fois détendue et remontée à bloc. À condition d'oublier ses genoux encore flageolants.
— On ferait mieux de sortir de là, bredouilla-t-elle.
— Pas encore.
— Je pense pouvoir ramper.
— J'ai une meilleure idée. Température, vingt degrés ! commanda-t-il.
— Attends !
L'eau se rafraîchit considérablement. Eve brailla, jura, se débattit mais Connors la maintenait contre le mur. En riant, il se blottit contre elle.

​

***

​

[Eve veut aller sur le front et Connors n'est pas tout à fait d'accord...]

— Tu peux discuter d'ici.
— Connors, il y a des gosses dans ce restaurant. Si elle libère cette saloperie, comment savoir à quelle rapidité ils seront infectés ? Ils sont plus petits, plus légers. Je refuse de rester plantée ici, à bonne distance, quand des mômes empoisonnés pourraient défigurer leur mère à coups de four­chette avant que nous contrôlions la situation.
— Bordel de merde.
— On peut en évacuer quelques-uns. Elle tourne le dos à la cuisine. On peut les faire sortir en douce pendant que son attention est concentrée sur moi. Je suis le facteur fortuit. Pour l'instant, elle croit tenir les rênes. En inversant le mouvement, je la déstabilise. Elle est obligée de réviser ses plans.
— Si tu y vas, j'y vais avec toi.
— Écoute...
Il encadra son visage de ses mains.
— Si tu y vas, j'y vais avec toi. C'est non négocia­ble. Si on doit se faire descendre ou être trans­formés en fous furieux, ce sera ensemble.
— Merde. Merde. Il faut que tu paraisses moins riche et moins beau.
À son grand soulagement, il sourit.
— Je ferai ce que je peux.

​

​

​

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Lieutenant Eve Dallas - Tome 36 - Préméditation du crime de Nora Roberts

​

[Galahad, le gros matou de Eve, lui a fait une crise de jalousie en reniflant l'odeur d'un autre "félin" sur son pantalon. Eve essaie de se racheter comme elle peut.]

​

Lorsqu'elle émergea de la douche, enveloppée d'un peignoir qu'elle soupçonnait d'être en cachemire, bols de fruits rouges, tranches de bacon grillées et assiettes de pain perdu attendaient sur la table basse. Ouf ! Il n'avait pas jugé utile de lui infliger une assiette de flocons d'avoine. Elle s'assit à côté de lui.
— Sympa.
— J'ai pensé que nous méritions tous deux un petit-déjeuner festif.
Connors haussa un sourcil tandis qu'Eve découpait une tranche de bacon et en offrait la moitié au chat.
— Ma façon de me rattraper. C'est tout, ajouta-t-elle quand Galahad la gratifia d'affectueux coups de tête dans le mollet.
— Sache que si tu permets à un autre homme que moi de se frotter à toi et que je le renifle, une tranche de bacon ne suffira pas.
Il lui tendit le sirop d'érable afin qu'elle puisse en noyer son pain perdu.
— C'est noté. Quels sont tes projets pour aujourd'hui ?

​

***

​

[Eve et Peabody doivent interroger la voisine d'un suspect, mais le gamin fait un caprice.]

​

Bien que jugeant cette réaction parfaitement raisonnable, Eve posa la main sur le bras de la jeune femme.
— Vous permettez ?
Elle écarta un pan de son manteau, dévoilant son arme. S'avança.
— Toi. Tu viens de violer le code 8376-B. Tu as deux options. Soit tu vas faire ta sieste, soit tu files en prison. Il n'y a pas de glace en prison. Pas de jouets non plus, pas de dessins animés.
— Maman !
— Je n'y peux rien, mon chou. Cette dame est de la police. Officier, je vous en prie !
Elle se retourna, les mains jointes, feignant de supplier Eve alors que son visage était fendu d'un immense sourire.
— Je vous en supplie, insista-t-elle. Accordez-lui une deuxième chance. C'est un gentil garçon, vous savez. Il est simplement fatigué. Pas dans son assiette.
— La loi est la loi, rétorqua Eve en fixant le gamin d'un regard dur. Sieste ou prison.
— La sieste !
Il se leva et s'enfuit comme s'il était poursuivi par le démon. Eve entendit une porte claquer.
— J'arrive tout de suite, mon cœur ! lança sa mère. Si vous ôtez vos bottes, je vous baise les pieds. Je vous offre une pédicure. Je vous prépare à dîner.
— Vous n'avez qu'à répondre à quelques questions et nous serons quittes.
— Nous ne le serons jamais, mais que voulez-vous savoir ?

​

***

​

Connors s'approcha d'elle, effleura son coquard des lèvres.
— Allons mettre un peu de glace là-dessus.
— Je n'ai pas trop mal.
— Voyons, murmura-t-il en sortant son mini­-ordinateur. Voici ce qui circule sur le Net actuellement.
Il retourna l'appareil et elle se vit à l'écran, l'œil déjà violet, adressant un sourire à Connors qui lui caressait la joue, les phalanges à vif.
— Mince. Ils ont pris des photos pendant qu'on emmenait Frye ?
— Celle-ci me plaît.
— Tu sais quoi ? Tu as raison. C'est tout à fait nous. J'en veux une copie. Je l'encadrerai et je la mettrai sur mon bureau.
— Sans blague ?
— À la maison, précisa-t-elle. Oui, c'est nous, et j'aime ce que nous sommes.
— Moi aussi. Et maintenant, de la glace pour cet œil.
— Et pour tes phalanges.

​

​

​

​

Lieutenant Eve Dallas - Tome 37 - Insolence du crime de Nora Roberts

 

[Pour les besoins de l'enquête, Eve et Peabody entrent dans une boutique de produits de beauté luxueux. Peabody craque immédiatement pour un rouge à lèvre mais Eve lui interdit ne serait-ce que d'y penser et de toute façon il est hors de prix et bla-bla-bla...]

*J'adore la complicité de ces deux-là

​

— Vous avez acheté quelque chose ! souffla Peabody dans un murmure accusateur. Je tourne le dos pendant une seconde et vous en profitez pour acheter un truc après avoir débiné le concept même de la boutique.
Elle poussa un soupir vexé.
— Qu'est-ce que vous vous êtes offert ? demanda-t­-elle.
— Un rouge à lèvres à la noix baptisé « Rose Éclatant ».
Eve sortit l'enveloppe et remit de force le sac entre les mains d'une Peabody bouche bée.
— Vous... Vous... Vous l'avez acheté pour moi ?
Le « moi » était monté dans des aigus qui se rapprochaient dangereusement d'un gloussement de pintade.
— Dallas ! s'exclama-t-elle.
— Si vous essayez de me prendre dans vos bras, je transforme le rouge à lèvres en suppositoire !
Peabody effectua une petite danse dans ses santiags roses.
— J'en ai envie. Très, très envie. Mais je ne le ferai pas parce que je n'aurai pas de jolies lèvres roses si vous mettez votre menace à exécution.
— Gardez bien ça à l'esprit.
— C'est vraiment gentil.
— C'est surtout le meilleur moyen pour que vous cessiez de vous plaindre.
— Vraiment gentil, répéta Peabody. Merci.

​

***

 

[Eve et Connors ont eu une petite dispute, elle vient le retrouver dans son bureau où ils se bousculent un peu mais comme toujours leur corps à corps finit en étreintes sauvages et passionnées...]

​

Il s'affaissa sur elle, le souffle coupé. Elle l'avait anéanti, se dit-il. L'avait mis à nu avant de le faire voler en éclats. A présent, elle gisait sous lui, son corps parcouru par les ultimes secousses de ces ébats déchaînés.
Lui aussi tremblait. Ils tremblaient tous les deux.
Elle était à lui. Chacune des exaspérantes, horripilantes, fascinantes et courageuses molécules qui composaient Eve était à lui.
Et il n'aurait rien voulu y changer.
[…]
Une fois la colère et le désir évacués, l'amour qui se trouvait en dessous apparaissait, solide et puissant.

​

​

​

​

Lieutenant Eve Dallas - Tome 40 - Obsession du crime de Nora Roberts

 

[Conversation entre Eve Dallas et Morris.]

​

— Comment c'est passé votre réveillon ? demanda-t-il.

— Bien. J'ai arrêté un criminel, ouvert des cadeaux, bu du bon champagne. Et vous ?

 

***

​

[Eve et Feeney dans le bureau de ce dernier.]

​

Hochant de nouveau la tête, il se dirigea vers l'autochef.

— Je nous programme deux smoothies aux épinards.

— Sans façon. Et ce jusqu'à la fin de mes jours.

— C'est exactement ce qu'il te faut, insista-t-il en actionnant manuellement les boutons.

Il revint avec deux tasses.

— Ça ne ressemble pas vraiment à des épinards, dit-elle.

Elle n'eut pas besoin de humer longtemps le breuvage pour comprendre.

— Ça sent le café. Le vrai café. Le café de Connors.

— Je connais les bonnes personnes. Je l'ai enregistré sous l'appellation de smoothie aux épinards. Aucun des petits jeunes d'ici n'oserait toucher à ce bouton même si sa vie en dépendait. Si ce n'est pas farci de sucre et de caféine, ils n'en veulent pas.

— C'est ce genre de raisonnement brillant qui te vaut d'être capitaine.

— Tu l'as dit.

​

***

​

[Après une scène assez angoissante où Eve et toute son équipe ont frôlé la mort.]

​

Traversée par une immense vague de soulagement, elle se donna une minute – peut-être deux - avant de repousser Connors.

— En service, grogna-t-elle.

— En vie, rétorqua-t-il.

Il appuya son front contre le sien. Il lui murmura quelque chose en irlandais, des mots qu'il avait déjà traduits pour elle auparavant et qui l'auraient mortifiée si qui que ce soit dans la salle avait pu les comprendre.

Elle lui prit la main et la serra fort.

— D'accord. Et je pense la même chose de toi...

​

***

​

[Roarke to Eve (En VO).]

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The year's nearly done, another ready to start. I can't think of anything I want more than to be home with you.

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